Elle peine au seuil d’un grand âge,
Toujours dans le labeur ancrée ;
Mais rien n’afflige le secret
Et le charme de son visage …
Si le masque, il semble, vieillit,
Perdure en elle une sveltesse
D’hirondelle avec allégresse
D’un rire sans ombre jailli
De l’enfance ! … Alors tout s’éclaire
Sous la turquoise de l’azur
Ou nous fûmes vers le futur
Jumeaux d’un seul amour solaire.
Bon-Encontre
14 octobre 2002