La bruyère mélancolique
Et, comme de miel, parfumée,
L’agave svelte aux lames glauques,
L’arbousier, d’un lustre vert sombre, étoilé de soleils couchants,
Le ciste aux rameaux prolongés, ourlés de résine visqueuse,
Et le myrte bleu-noir sous l’ivresse des merles
S’enracinent parmi la fumure des morts.
Extrait de « Sanctuaires », 1963-68